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pierre fabre
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Etes-vous conscient(e) que vous possédez une extraordinaire « machine » digestive qui est constamment en action à l'intérieur de votre corps ? L'un de ses principaux rouages est le côlon. Il se trouve que ce tube musculaire a la même largeur que votre smartphone (8 cm).
Plongez pour en apprendre davantage sur cet organe incroyable !
Vous découvrirez ce qu'il fait pour vous, comment vous pouvez en prendre soin, et ce qui peut parfois dysfonctionner... Prêt(e) ? Suivez-moi !

Démarrez
la plongée

tete du colon
plongeur du colonbullesbulles du colon
Chapitre
1
chapter

Découvrez
un organe incroyable

SI PRECIEUX MAIS
SI MAL COMPRIS
Votre côlon qui mesure environ 1,5 m est naturellement équipé d'une « technologie » fascinante qui mérite toute votre attention.
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UN PIONNIER
EN MATIERE DE RECYCLAGE
Votre côlon ne joue pas seulement un rôle essentiel dans la transformation des aliments et liquides que vous consommez en nutriments et en énergie, il est aussi un champion de la gestion des déchets.
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SAVIEZ-VOUS
QUE VOTRE COLON A
UN SUPERPOUVOIR?
Le côlon est entouré de millions de nerfs qui forment un système complexe. Doté de ses propres réflexes et sensations, il est considéré comme un second cerveau.
Des études suggèrent que le microbiote intestinal influence notre fonction cérébrale, notre humeur et notre comportement.
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Chapitre 1

Découvrez
un organe Incroyable

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Que devient donc
la nourriture que vous ingérez ?

Quel voyage entreprend-elle à travers votre corps ?
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ETAPE #1

Dans votre bouche, les aliments sont d'abords mâchés en plus petits morceaux, et votre salive commence à les réduire en une forme que votre corps va pouvoir absorber et utiliser.

ETAPE #2

Dans votre œsophage, des contractions musculaires déplacent ce que vous avez avalé vers votre estomac pour y être digéré.

ETAPE #3

Dans votre estomac, des enzymes réduisent les aliments en liquide.

ETAPE #4

Dans votre intestin grêle la fragmentation continue sous l'effet des enzymes produites par le pancréas et de la bile produite par le foie. C'est ici que tous les nutriments essentiels (glucides, protéines, graisses, vitamines, minéraux, ...) sont absorbés par votre corps.

ETAPE #5

Les résidus alimentaires passent ensuite à travers votre côlon (ou gros intestin), où la digestion est finalisée.

ETAPE #6

Le résidu solide reçu du côlon est stocké dans le rectum jusqu'à ce qu'il soit évacué de votre corps par l'anus.

A présent…

Regardons de plus près
votre côlon

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Le côlon est constitué de différentes parties, dont le nom réflète la manière dont les résidus alimentaires les traversent :

PARTIE #1

Le côlon ascendant (sur la droite de votre ventre), qui commence par une poche appelée cecum, où la nourriture non digérée arrive de l'intestin grêle.

PARTIE #2

Le côlon transverse.

PARTIE #3

Le côlon descendant (dans la partie gauche de votre ventre)

PARTIE #4

Le côlon sigmoïde (en forme de S)
Le liquide arrivant de l'intestin grêle est pris en charge par le côlon qui absorbe lentement l'eau et les derniers nutriments. Il optimise également le compactage des déchets finaux pour en faciliter l'évacuation.

Comment ?

Différentes couches de muscles permettent au côlon de se contracter et se relâcher pour pousser ce qui reste de vos aliments vers le rectum.
Des milliards de « bonnes » bactéries qui vivent dans votre côlon se nourrissent des déchets et transforment les glucides qui restent en vitamines esentielles (B et K).
La muqueuse qui tapisse les parois du côlon contient des vaisseaux sanguins, des vaisseaux lymphatiques, des nerfs et des glandes muqueuses. Elle absorbe l'eau, les électrolytes et les vitamines. Ce qui reste de vos aliments arrive dans le côlon descendant sous une forme principalement solide. C'est le mucus sécrété par la muqueuse qui va faciliter le passage à travers le reste du côlon puis du rectum.

Saviez-vous que vous avez un second cerveau dans votre ventre ?

Le côlon est entouré de millions de nerfs qui forment un système complexe (le système nerveux entérique), capable de coordonner ses propres réflexes et sensations indépendamment de notre cerveau.
C'est ce qui conduit les scientifiques à parler d'un « second cerveau » dans le côlon.

Et il y a de plus en plus de preuves que ce second cerveau influence en réalité votre « premier » cerveau !

En effet, des études suggèrent qu'au travers de notre microbiote notre côlon influence notre fonction cérébrale, notre humeur et notre comportement. Ce lien est devenu un axe privilégié de recherche.
pierre fabre
Chapitre
2
chapter

Prenez soin
de votre côlon

Je suis sûr que vous réalisez à présent combien il est important d'entretenir une machine aussi formidable !
Comment pouvez-vous le faire ?

PRIVILEGIEZ

Les fibres des fruits,
des légumes
et des céréales complètes

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Les produits
laitiers

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Le poisson

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Une activité
physique
régulière

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La relaxation
et la méditation
pour réduire le stress

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LIMITEZ

Les viandes rouges
et charcuteries

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EVITEZ

L'alcool

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Le tabac

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Chapitre 2

Prenez soin
De votre côlon

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Adopter un mode de vie sain peut réduire votre risque de développer un cancer colorectal.
Voici quelques recommandations faciles à suivre :

PRIVILEGIEZ

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    Les fibres (des fruits, légumes et céréales complètes)
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    Les produits laitiers
  • arrow right
    Le poisson
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    Une activité physique régulière
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    La relaxation et la méditation pour réduire le stress

LIMITEZ

  • arrow right
    Les viandes rouges (bœuf, veau, porc, mouton, cheval, chèvre)
  • arrow right
    La charcuterie (viandes transformées par salage, séchage, fermentation, fumage ou tout autre procédé visant à en améliorer le goût ou la conservation)
  • arrow right
    Les graisses

EVITEZ

  • arrow right
    La consommation de tabac
  • arrow right
    La consommation excessive d'alcool
  • arrow right
    L'obésité
Avoir une activité physique régulière et une alimentation saine peut vous aider à éviter d'autres cancers et problèmes de santé !

Plus d'info

A regarder

pierre fabre
Chapitre
3
chapter

VERIFIER QUE TOUT
EST EN ORDRE

Si un mode de vie sain peut aider à protéger votre côlon, un dépistage régulier est également recommandé pour aider à prévenir le cancer colorectal ou à le détecter à un stade précoce, quand les traitements ont plus de chance d'être efficaces.

VRAI OU
FAUX

FAUX

Généralement, le cancer colorectal n'induit des symptômes perceptibles qu'à un stade avancé.
Si certains symptômes peuvent vous alerter, un test de dépistage efficace et régulier est le moyen le plus sûr de réduire votre risque de développer un cancer colorectal.

MAIS NOUS AVONS UNE
BONNE NOUVELLE

Détectés tôt, 9 cancers colorectaux sur 10 peuvent être traités

Alors, comment détecte-t-on un cancer colorectal ?

diving_masque
polyps.png

Partons à la chasse aux polypes intestinaux !

Les détecter tôt peut faire une énorme différence !

QUI DEVRAIT
SE FAIRE DEPISTER ?

Si vous répondez « oui » à l'une des questions suivantes, vous devriez évoquer le dépistage du cancer colorectal avec votre médecin :
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Avez-vous plus de 50 ans ?

Avez-vous des antécédents familiaux de cancer colorectal ?

Avez-vous l'un des symptômes du cancer colorectal ?

COMMENT
SE FAIRE DEPISTER ?

2 méthodes de dépistage

Un test de recherche de sang occulte dans les selles (RSOS)

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La coloscopie

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Chapitre 3

Vérifiez
que tout
est en ordre

Plongez dans ce chapitre

Avez-vous entendu parler des polypes intestinaux ?

Les polypes intestinaux sont des grosseurs au niveau de la muqueuse du côlon ou du rectum.
Les polypes sont en général bénins. Toutefois, il arrive que certains, appelés adénomes, se transforment en cancer au fil des ans. Les adénomes avancés (en particulier, ceux qui mesurent plus de 10 mm de diamètre) sont les lésions précancéreuses les plus connues en matière de cancer colorectal.
Les détecter tôt peut faire une énorme différence !
Ces polypes pouvant saigner, du sang peut être trouvé dans les selles. L'objectif des programmes de dépistage est ainsi de détecter, via la présence de sang dans les selles, la présence potentielle de polypes qui vont pouvoir être retirés le plus tôt possible, avant qu'ils ne se développent en cancer.

Qui doit
se faire dépister ?

Si vous répondez « oui » à l'une des questions suivantes, vous devriez évoquer le dépistage du cancer colorectal avec votre médecin.
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Avez-vous plus de 50 ans ?
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Avez-vous des antécédents familiaux de cancer colorectal ?
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Avez-vous au moins l'un des symptômes du cancer colorectal ?

Avez-vous plus de 50 ans ?

Le risque de développer un cancer colorectal augmente avec l'âge. En l'absence de symptômes ou d'antécédents familiaux de cancer colorectal, le dépistage est généralement recommandé pour les plus de 50 ans.

Avez-vous un risque plus élevé ?

Vous devriez vous faire dépister pour le cancer colorectal avant l'âge de 50 ans si vous présentez l'un des facteurs de risque ci-dessous :
  • arrow right
    Des antécédents personnels de maladie inflammatoire de l'intestin, telle que la maladie de Crohn ou une colite ulcéreuse
  • arrow right
    Des antécédents personnels d'autres types de cancers, en particulier un cancer des ovaires ou de l'utérus
  • arrow right
    Des antécédents familiaux de cancer colorectal, en particulier chez des personnes de moins de 60 ans. Quand un parent du premier degré a développé un cancer colorectal, le risque d'en avoir un à son tour est deux fois plus élevé. Cela peut être dû à des gènes communs ou des facteurs environnementaux partagés.
  • arrow right
    Des antécédents familiaux de tout syndrome héréditaire de cancer colorectal, en particulier de polypose adénomateuse familiale (PAF), de syndrome de Lynch, de syndrome de Gardner, de polypose juvénile, de polypose liée au gène MYH ou de syndrome de Peutz-Jeghers.

A quels symptômes faut-il prêter attention ?

Les signes et symptômes du cancer colorectal peuvent inclure, de manière non exhaustive :
  • arrow right
    Une modification inexpliquée du transit intestinal, qui dure plus de quelques jours
  • arrow right
    Des selles plus étroites que d'habitude
  • arrow right
    Du sang dans les selles
  • arrow right
    Une douleur et/ou une gêne abdominale (flatulences, ballonnements, crampes)
  • arrow right
    Une perte de poids inexpliquée
  • arrow right
    Une très grande fatigue sans raison apparente
  • arrow right
    Une douleur en bas du dos
Les personnes atteintes de cancer colorectal peuvent présenter un seul, plusieurs, tous ou aucun de ces symptômes.

Ne paniquez pas

Si vous présentez ces symptômes, cela ne signifie pas forcément que vous avez un cancer colorectal. Ce sont les mêmes que ceux d'autres pathologies très fréquentes, telles que les hémorroïdes et le syndrome du côlon irritable.
Mais prenez le temps d'en parler à votre médecin !

Comment se faire dépister ?

Deux méthodes sont utilisées pour dépister le cancer colorectal :
  • arrow right
    Un test de recherche de sang occulte dans les selles (RSOS) : Simple à réaliser, sans douleur et sans risque, ce test peut détecter dans les selles de minuscules quantités de sang (invisibles à l'oeil nu), qui peuvent indiquer la présence de polypes ou de cancer. Vous collectez votre propre échantillon dans l'intimité de votre domicile et l'envoyez à un laboratoire pour analyse.
  • arrow right
    La coloscopie : un tube flexible lumineux intégrant une caméra est inséré à travers l'anus pour inspecter l'intérieur du côlon et du rectum, à la recherche de polypes ou de cancer. Si des polypes sont trouvés, la plupart peuvent être retirés sans douleur lors de l'examen.
Beaucoup de pays proposent un programme de dépistage systématique pour détecter les poplypes et le cancer colorectal à un stade précoce.
En Europe, le dépistage est recommandé tous les deux ans pour les hommes et les femmes entre 50 et 74 ans. Le programme de dépistage repose en général sur un test de recherche de sang occulte dans les selles (RSOS), suivi d'une coloscopie pour les personnes avec un résultat RSOS positif.
Les programmes de dépistage varient en fonction de votre pays de résidence. Votre médecin pourra vous expliquer ce qui est mis en place dans le vôtre. Alors que le test et son analyse sont pris en charge à 100 % par l'Assurance Maladie, en France, le taux de participation au dépistage du CCR est de seulement 35%, un chiffre inférieur à l’objectif européen minimal acceptable de 45%. Pour augmenter le taux de participation de la population cible à ce dépistage qui sauve des vies, les modalités d'accès ont été facilitées. Désormais,en France, si vous êtes éligible au dépistage du cancer colorectal, que vous ayez ou non reçu l'invitation, vous avez la possibilité de vous procurer un kit de dépistage en pharmacie. Depuis le 1er mars 2022, les personnes éligibles peuvent également commander leur kit de dépistage en ligne et le recevoir chez eux depuis le site monkit.depistage-colorectal.fr
S'il existe un programme de dépistage organisé du cancer colorectal dans votre pays, vous recevez une invitation à y participer lorsque vous avez atteint l'âge recommandé.
Toutefois, même si vous n'êtes pas dans la tranche d'âge pour laquelle le dépistage est recommandé, si vous avez des facteurs de risque (voir plus haut) ou constatez un changement dans votre état de santé, consultez votre médecin sans attendre.

Que signifie un RSOS résultat positif ?

Un résultat RSOS positif indique que du sang a été trouvé dans vos selles. Toutefois, cela ne signifie pas nécessairement que vous avez un polype intestinal ou un cancer colorectal. La présence de sang peut être liée à d'autres causes, comme un saignement dans l'estomac ou la partie supérieure de l'appareil digestif.
Dans la plupart des cas, vous serez orienté(e) vers d'autre examens, par exemple un examen clinique et/ou une coloscopie.

N'hésitez pas !

De nombreuses études scientifiques prouvent que le dépistage du cancer colorectal basé sur l'analyse des selles et la coloscopie réduit le risque de décès par cancer colorectal.
Parlez du dépistage à votre médecin !

Plus d'infos

A lire

pierre fabre
Chapter
4
chapter

Cela peut arriver :
le Cancer Colorectal

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Bon, qu'est-ce qui peut se dérégler à l'intérieur de votre côlon ?
polyps-medium.png

Eh bien…

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Ces polypes

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parfois

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deviennent

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cancéreux

Quelle est la fréquence
du cancer
colorectal?

Quels sont
les symptômes ?

Beaucoup de personnes atteintes de cancer colorectal n'ont aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie.
Les signes et symptômes du cancer colorectal peuvent inclure, de manière non exhaustive :

Quelles sont
les causes ?

Dans la plupart des cas, le cancer colorectal est dit d'origine « sporadique », ce qui signifie que la cause n'est pas connue.
5 à 10% des cas sont liés à des gènes transmis de manière héréditaire et qui augmentent le risque de contracter la maladie

Comment
progresse-t-il ?

5 stades

La transformation des adénomes bénins en cancer (adénocarcinomes) est lente. Elle peut prendre plus de 10 ans, parfois même 20 ans.

La bonne nouvelle

9 patients sur 10 dont le cancer colorectal est diagnostiqué à un stade précoce ont de meilleures chances que ceux dont le diagnostic a été posé à un stade plus avancé.

C'est pour cette raison qu'un diagnostic précoce est essentiel !

Comment
le cancer
colorectal est-il traité ?

VOUS AVEZ PEUT-ÊTRE ENTENDU PARLER DES TESTS MOLECULAIRES (OU TESTS DE BIOMARQUEURS).

Nous sommes tous différents, les tumeurs aussi... C’est pour cette raison que les tests moléculaires prennent de plus en plus d’importance dans le choix des stratégies de traitement, y compris pour le cancer colorectal métastatique.
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Statut MMR
Statut RAS
Statut BRAF
Statut HER2
Statut NTRK

Chaque tumeur est unique.

Connaître ses caractéristiques, c’est comme avoir la carte d’identité de la tumeur. La recherche et l’analyse des biomarqueurs s’appelle le testing moléculaire. Le type de cancer colorectal peut avoir un impact, entre autres, sur les éléments suivants:

- Le pronostic (l'évolution estimée du cancer).

- Le choix des options thérapeutiques disponibles (qui peuvent varier en fonction du type de tumeur).

En savoir plus ?

Écoutez la conversation entre Katell Maguet et le professeur Filippo Pietrantonio pour en savoir plus sur le cancer colorectal et sur l'importance de prendre soin de cet organe important.
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Vous avez des questions ?

Contactez un professionnel de santé ou une association de patients !
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Chapitre 4

Cela arrive parfois : Le cancer colorectal

Plongez dans ce chapitre

Alors, qu'est-ce qui peut se dérégler
à l'intérieur de votre côlon ?

Eh bien

Ces polypes deviennent parfois cancéreux…

Le cancer colorectal est-il fréquent ?

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    3ème cancer le plus fréquent dans le monde : plus de 1,9 million de nouveaux cas en 2022
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    2ème cancer le plus mortel dans le monde : plus de 900 000 morts en 2022
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    Les taux d'incidence les plus élevés sont en Europe, en Australie / Nouvelle-Zélande et en Amérique du Nord. Le cancer colorectal est le 3ème cancer le plus fréquent en France avec plus de 43 000 nouveaux cas estimés en 2018 et le 2ème cancer en termes de mortalité, avec plus de 17 000 décès estimés en 2018.
Les taux d'incidence sont en forte augmentation dans les pays en cours de transition économique, ce qui reflète sans doute des changements dans le mode de vie.
Dans les pays riches, l'incidence du cancer colorectal est globalement en baisse, vraisemblablement en lien avec des choix de mode de vie plus sains et le développement du dépistage. Cependant, une augmentation inquiétante a été observée chez les adultes âgés de moins de 50 ans au moment du diagnostic.

QU'EST-CE QUE LE CANCER COLORECTAL PRÉCOCE ?

Le cancer colorectal précoce est un cancer colorectal diagnostiqué avant l'âge de 50 ans.
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    Depuis les années 90, le nombre de cas de cancer colorectal précoce augmente d'environ 1,5 % par an et, malheureusement, les décès qui y sont liés aussi.
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    D'ici 2030, on estime que le cancer colorectal pourrait être la principale cause de décès par cancer chez les personnes âgées de 20 à 49 ans.
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    Le cancer colorectal tend à être plus agressif et les perspectives pour les jeunes patients peuvent être moins bonnes que pour les plus âgés.
  • arrow right
    Les jeunes personnes atteintes d'un cancer colorectal précoce ne sont souvent pas diagnostiquées dans le cadre d'un dépistage organisé, ce qui entraîne des retards de diagnostic.
Apprenez les symptômes du cancer colorectal et parlez-en à votre médecin si quelque chose ne va pas.

Quels sont les symptômes ?

Beaucoup de personnes atteintes de cancer colorectal n'ont aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie.
Les signes et symptômes du cancer colorectal peuvent inclure, de manière non exhaustive :
  • arrow right
    Une modification inexpliquée du transit intestinal, qui dure plus de quelques jours
  • arrow right
    Des selles plus étroites que d'habitude
  • arrow right
    Du sang dans les selles
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    Une douleur et/ou une gêne abdominale (flatulences, ballonnements, crampes)
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    Une perte de poids inexpliquée
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    Une très grande fatigue sans raison apparente
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    Une douleur en bas du dos
Les personnes atteintes de cancer colorectal peuvent avoir un seul, plusieurs, tous ou aucun de ces symptômes.

Ne paniquez pas

Si vous présentez ces symptômes, cela ne signifie pas forcément que vous avez un cancer colorectal. Ce sont les mêmes que ceux d'autres pathologies très fréquentes, telles que les hémorroïdes et le syndrome du colon irritable.
Mais prenez le temps d'en parler à votre médecin !

Quelles sont les causes ?

Dans la plupart des cas, le cancer colorectal est dit d'origine « sporadique », ce qui signifie que la cause n'est pas connue.
5 à 10% des cas sont liés à des gènes transmis de manière héréditaire et qui augmentent le risque de contracter la maladie.

Comment la maladie progresse-t-elle?

La transformation des adénomes bénins en cancer (adénocarcinomes) est lente. Elle peut prendre plus de 10 ans, parfois même 20 ans, ce qui offre une large fenêtre pour une détection précoce et une prise en charge optimale. C'est pour cette raison qu'un dépistage régulier sur une longue période est important.
A partir de la muqueuse, le cancer peut se propager à travers les tissus, le système lymphatique et les vaisseaux sanguins. Le stade utilisé pour le décrire définit le degré de son extension chez le patient :

STADE #0

Le cancer est uniquement localisé dans la muqueuse.

STADE #1

Il s'est propagé dans la sous-muqueuse ou le muscle.

STADE #2

Il a traversé la paroi musculaire ou la couche extérieure du côlon et peut être en train de s'étendre aux tissus proches.

STADE #3

Le cancer s'est étendu aux ganglions lymphatiques proches.

STADE #4

Le cancer peut s'être propagé dans les ganglions lymphatiques proches. Il s'est propagé dans d'autres zones du corps, telles que le péritoine, le foie ou les poumons.. Le cancer de stade IV est aussi appelé cancer colorectal métastatique..
La détermination du stade du cancer colorectal aide à définir l'avancement de la maladie et la meilleure façon de la traiter.

Comment traite-t-on le cancer colorectal ?

Le traitement dépend du stade de la maladie, du type de cancer, de caractéristiques individuelles et de la balance bénéfices/risques pour le patient.
Les traitements agissent sur le cancer de manière locale (chirurgie, radiothérapie) ou systémique, ce qui signifie dans tout le corps (chimiothérapie, thérapie ciblée, immunothérapie) :
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    La chirurgie est le traitement le plus fréquent pour le cancer colorectal. A un stade précoce de la maladie, elle peut suffire à retirer la tumeur. Quand c'est possible, elle peut aussi être utilisée pour retirer des lésions métastatiques chez des patients à un stade avancé.
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    La radiothérapie utilise l'énergie élevée de rayons ou de particules pour détruire les cellules cancéreuses.
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    La chimiothérapie utilise des médicaments. Elle est administrée oralement (comprimés) ou par intraveineuse (par injection, cathéter ou perfusion). Elle vise à tuer les cellules cancéreuses ou à en limiter la croissance. Un patient peut prendre un médicament à la fois ou bien une combinaison de différents médicaments.
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    La thérapie ciblée repose sur des substances qui sont destinées à perturber la croissance des cellules cancéreuses. L'objectif est de bloquer spécifiquement la croissance et la multiplication des cellules cancéreuses tout en limitant les dommages causés aux cellules saines.
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    L'immunothérapie vise à booster les défenses naturelles du corps (système immunitaire) pour lutter contre le cancer.

Vous avez peut-être entendu parler des tests moléculaires (ou tests de biomarqueurs).En quoi sont-ils utiles ?

Nous sommes tous différents, les tumeurs aussi … C'est pour cette raison que les tests moléculaires prennent de plus en plus d'importance dans le choix des stratégies de traitement, en particulier pour le cancer colorectal métastatique.
Mais de quoi parlons-nous ?
Un biomarqueur est une molécule biologique que l'on trouve dans le sang, dans d'autres fluides corporels ou dans des tissus, et qui donne une indication d'un processus normal ou anormal, ou d'une pathologie ou maladie. Il peut s'agir d'un changement dans l'ADN, l'ARN ou une protéine
Les cellules cancéreuses peuvent contenir des modifications de gènes (mutations) qui impactent la croissance du cancer et définissent la réponse (ou l'absence de réponse) à une thérapie. Les connaître chez un patient, c'est comme connaître ses empreintes digitales. Il s'agit d'une caractérisation de la tumeur qui peut fournir aux médecins une information précieuse et les aider à trouver le traitement le plus approprié.
Dans le cancer colorectal métastatique, on trouve les mutations les plus courantes dans les gènes RAS, BRAF et MMR.

Plus d'infos

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Vous avez des questions ?

Contactez un professionnel de santé ou une association de patients

Les professionnels de santé et les associations de patients sont des interlocuteurs clés pour obtenir des réponses spécifiques et précises à vos questions. Beaucoup d'associations de patients fournissent de l'information sur la prévention et le dépistage, ainsi que des conseils et un soutien aux patients et à leurs familles.
N'hésitez pas à les contacter !
En Europe, Digestive Cancers Europe (DiCE) fédère un grand nombre d'associations nationales qui représentent les patients atteints de cancer colorectal.
pierre fabre
Chapitre
5
chapter

Les progrès de la science

De nombreux chercheurs essaient en permanence de trouver de nouveaux moyens de détecter et traiter plus efficacement le cancer colorectal, et le paysage évolue rapidement.
microscope.png
Des avancées récentes et découvertes majeures couvrent différents aspects, dont une meilleure compréhension de la maladie, une détection plus précoce, la caractérisation des tumeurs ou encore la personnalisation des traitements.
Plongez dans ce chapitre

Chapitre 5

Les progrès
de la science

Plongez dans ce chapitre
De nombreux chercheurs s'efforcent au quotidien de trouver des manières de détecter et traiter plus efficacement le cancer colorectal. Parmi les axes de recherche en cours :
  • arrow right
    Améliorer la prévention
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    Améliorer la détection
  • arrow right
    Trouver de nouveaux médicaments
  • arrow right
    Tester, lors d'essais cliniques, des médicaments qui sont déjà utilisés contre d'autres cancers, ou bien de nouvelles combinaisons de médicaments pour voir s'ils fonctionnent mieux ensemble
  • arrow right
    Identifier de nouvelles cibles thérapeutiques
  • arrow right
    Personnaliser les traitements
Ces exemples ne donnent qu'un aperçu des questions que se posent actuellement les chercheurs. Il y en a beaucoup d'autres !
Pour en savoir plus, rapprochez-vous d'un professionnel de santé ou de votre association de patients locale !

Notre plongée se termine…

Etes-vous prêt(e) à protéger votre formidable colon ?

Adoptez/conservez un mode de vie sain !

Pensez au dépistage du cancer colorectal !

pierre fabre

Notre plongée
touche à sa fin…

Etes-vous prêt(e) à protéger votre formidable côlon ?
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